Crise de confiance : comment les interventions non médicamenteuses renforcent le pouvoir d’agir des patients et rétablissent le lien humain dans les soins de santé – Enseignements tirés de la maladie de Parkinson
À l’échelle mondiale, la confiance dans la science et les soins de santé s’érode à un rythme alarmant, tandis que les patients exigent de plus en plus, et à juste titre, des soins crédibles, humains et participatifs. La maladie de Parkinson (MP) illustre clairement cette évolution : trop souvent réduite au cliché de la « maladie du vieil homme qui tremble », elle touche également de nombreux jeunes, souvent des femmes, qui remettent en question des stéréotypes dépassés et encouragent de nouvelles formes d’engagement des patients. Leurs voix soulignent l’urgence de repenser les soins pour les maladies complexes et chroniques, qui nécessitent des approches véritablement multidisciplinaires.
Mais cette crise ne se limite pas aux patients. De l’autre côté de la table de consultation, de nombreux professionnels de santé remettent en question leur rôle actuel. Déçus par des consultations hâtives et par la réduction trop fréquente de leur travail à la prescription de médicaments, ils recherchent eux aussi des modèles de soins qui redonnent du sens et rétablissent une connexion humaine authentique.
S’appuyant sur les enseignements tirés de la MP, le Dr. Wilhelm soutiendra que les interventions non médicamenteuses ne sont pas de simples traitements adjoints pour soulager les symptômes. Elles agissent comme catalyseurs du pouvoir d’agir des patients et de reconquête de sens et d’engagement chez les professionnels, et constituent par là des voies essentielles pour reconstruire l’alliance patient-professionnel et renouveler la confiance dans les soins de santé en cette période de bouleversements sociétaux profonds.