Intérêt de la Mastication symétrique dans la prévention non invasive de la démence.
Problématique : Les soins dentaires aujourd’hui sont orientés vers l’esthétique sans prendre en compte que la vascularisation cérébrale et le fonctionnement cognitif sont influencés par la mastication.
Méthode/analyse ; Il est présenté ici plusieurs études animales et humaines qui ont indiqué que le fonctionnement cognitif est influencé par la mastication. Le dysfonctionnement masticatoire est associé à des modifications du flux sanguin cérébral et à des déficiences morphologiques de l’hippocampe et à des déficits de mémoire spatiale dépendant de l’hippocampe, en particulier chez les personnes âgées.
Ces études montrent que la moindre dysfonction masticatoire (perte de dent non remplacée ou mauvais engrènement entre les dents avant ou après orthodontie) aura une répercussion cérébrale cognitive dès le plus jeune âge.
Technique : Le dysfonctionnement masticatoire correspond à une perte de la synchronicité des appuis dentaires côté droit et gauche lors de la mastication. Cette perte de synchronicité est associée à une perte du synchronisme des muscles masticateurs élévateurs (temporal et masséter) côté droit et gauche. La technique consiste à palper les muscles et à chercher à régler l’occlusion dentaire jusqu’à obtention du synchronisme des muscles masticateurs élévateurs.
Résultats : la mise en place d’un synchronisme des muscles masticateurs élévateurs semble s’accompagner rapidement d’un changement de la vascularisation cérébrale et d’une amélioration cognitive.
Discussion : En 2015, dans le monde 46 millions de personnes étaient atteintes par une maladie neuro-évolutive (Alzheimer…). Veiller à tout âge à ce qu’il existe un synchronisme masticatoire est un geste clinique simple pouvant éviter une détérioration morphologique et fonctionnelle des neurones de l’hippocampe et un risque de démence chez l’homme.
Conclusion : Un examen systématique du synchronisme des muscles masticateurs associé à de simples corrections dentaires non invasives pourraient compléter les traitements conventionnels dans la prévention de la maladie chronique neuro-évolutive.