Méthodologies des travaux de recherche hospitalière concernant l’évaluation des interventions non médicamenteuses

16 Oct 2024
10:15 - 11:30

Méthodologies des travaux de recherche hospitalière concernant l’évaluation des interventions non médicamenteuses

1|G.PENARANDA|Laboratoire Européen Alphabio Biogroup|Département Recherche et Développement|FRANCE|
2|L.CHICHE|Hôpital Européen Marseille|Département Médecine Interne|FRANCE|
3|G.BOUVIER|Hôpital Européen Marseille|Service de Réanimation|FRANCE|
4|E.SAGUI|Hôpital Européen Marseille|Service de Neurologie|FRANCE|
5|C.BOULMIER|Hôpital Européen Marseille|Service d’Oncologie|FRANCE|
6|C.BERTHELIER|Hôpital Européen Marseille|Direction de la Recherche Clinique|FRANCE|

Introduction : Les interventions non médicamenteuses (INM) ont connu récemment des développements significatifs dans des domaines variés tels que l’oncologie, la néonatalogie, l’anesthésie, la chirurgie et la gestion de la douleur. Malgré le manque d’évaluations objectives, tant les patients que les médecins croient en leur efficacité. Cependant, optimiser leur implémentation généralisée requière un plus grand nombre d’évaluations avec des méthodologies rigoureuses et adaptées.
Méthodologie : L’objectif de ce travail est de décrire les différentes approches méthodologiques retenues pour évaluer des INM dans trois aires distinctes que sont la réanimation, l’oncologie et la neurologie avec des études évaluant respectivement la Résonnance Energétique par Stimulation Cutanée (RESC), l’oncosexologie et la neuromodulation auriculaire.
Discussion : La première étude (n=30) a un design de type avant/après, monobras, évaluant les effets de la RESC sur le stress des patients hospitalisés en service de rééducation post réanimation. La deuxième (n= 190) est une étude comparative, randomisée (groupe intervention précoce vs tardive) qui cherche à étudier l’impact d’une prise en charge précoce en oncosexologie sur la qualité de vie des patients nouvellement diagnostiqués d’un cancer par rapport à une prise en charge tardive. La troisième (n= 90) est une étude contrôlée, randomisée (neuromodulation auriculaire vs sham), , en double aveugle évaluant l’efficacité de la neuromodulation auriculaire, à l’aide d’un laser sur le nombre de jours mensuel de migraine.
Conclusion : Ce travail révèle l’importance du choix des méthodologies d’évaluation qui doivent être adaptées aux particularités des INMs étudiées et des populations de patients ciblés. Pour faciliter la recherche et la consolidation des connaissances dans ce domaine, la Société savante des INM (NPIS) a développé un modèle consensuel d’évaluation des INM. Cet effort méthodologique est indispensable pour pouvoir obtenir les financements nécessaires à ces évaluations qui sont la clé d’une éventuelle généralisation dans les pratiques.